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 La fin tragique du navire cuirrasé Bouvet le 18 mars 1915

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La fin tragique du navire cuirrasé Bouvet le 18 mars 1915	 	 	 	 	 	 	 		  Empty
MessageSujet: La fin tragique du navire cuirrasé Bouvet le 18 mars 1915    La fin tragique du navire cuirrasé Bouvet le 18 mars 1915	 	 	 	 	 	 	 		  EmptyVen 25 Mar - 19:50

Le Bouvet, cuirassé de la marine française, lancé le 27 avril 1896, faisait partie de l'escadre expédiée par la France dans la bataille des Dardanelles sous le commandement de l'amiral Guépratte. Le 18 mars 1915, l'amiral britannique John de Robeck lance une attaque conjuguée contre les bastions de Turquie défendant le détroit des Dardanelles et le Bouvet était un des quatre cuirassés français constituant la seconde ligne.

Les navires anglais, au centre du dispositif, cherchaient à localiser et détruire les batteries côtières turques. Ils étaient flanqués, à gauche du Gaulois et du Charlemagne et à droite du Bouvet et du Suffren.

Le Bouvet reçut 8 impacts de l'artillerie turque qui ne lui causèrent que des dommages légers. Sa tourelle de 305mm située à l'avant fut mise hors d'état de tirer après 6 coups, par suite de l'asphyxie de ses servants, conséquence de la mise hors service accidentelle de l'écouvillonnage pneumatique prévu pour chasser les gaz délétères dans le tube du canon après le tir. Lorsque l'amiral de Robeck donna l'ordre de la retraite, le Bouvet heurta, quelques instants plus tard, dans la baie d'Erin Keui, une mine qui était restée indécelée jusqu'alors. Il s'agissait probablement d'une mine mouillée dans la nuit du 7 au 8 mars par le torpilleur turc Nousret.

A 13h58, la mine touche le cuirassé au centre à tribord, sous la ligne de flottaison au niveau de la tourelle de 274 mm. Une énorme explosion, cause une profonde voie d'eau qui envahit une vaste zone des machines du navire. Le navire se coucha très rapidement, en particulier du fait d'une conception erronée du compartimentage de la coque, typique des cuirassés conçus en France à cette époque. Ces cuirassés furent qualifiés de "chavirables" par le grand ingénieur Emile Bertin qui dénonça cette erreur, mais qui ne fut pas écouté par le Conseil des Travaux. L'eau pénétra rapidement dans les cheminées. En moins d'une minute seulement le cuirassé coulait, emportant avec lui la plus grande partie de ses quelques 700 hommes d'équipage. Quelques-uns furent sauvés par une vedette du Prince George à proximité immédiate. Le radio du bord, notamment, fut arraché inconscient à son poste et ne se réveilla qu'une fois repêché, ne gardant aucun souvenir des événements. Le personnel de la tourelle avant, qui était sorti pour échapper à l'asphyxie, put être entièrement sauvé. Les blessés furent ensuite soignés sur le navire hôpital français Canada.

Au total 75 hommes survécurent, dont 5 officiers. Avec les blessés morts à l'hôpital, cette tragédie coûta la vie à 648 marins, dont le brave capitaine Rageot de la Touche, qui sur la passerelle aurait pu se sauver, mais qui choisit délibérément de se laissr couler avec son bâtiment.

Malgré la perte du Bouvet, l'escadre britannique resta inconsciente du danger présenté par les mines, croyant qu'elle avait été causée par des torpilles. Deux autres cuirassés britanniques, l'HMS Ocean et l'HMS Irresistible, furent coulés, eux aussi par des mines dérivantes. Le croiseur de bataille HMS Inflexible, fut quant à lui endommagé plus tard par d'autres mines. Lors du combat de 15 mars, le Gaulois, plus récent que le Bouvet, mais de même conception erronée que celui-ci, fut touché sous la flottaison à l'avant par un obus à trajectoire sous-marine. Il réussit à s'échouer sur l'île "aux lapins"; il ne fait aucun doute que s'il avait été atteint dans une partie plus centrale, il aurait subi le même sort que le Bouvet.

La perte du Bouvet fit abandonner la stratégie d'attaque navale de front pour prendre Istanbul, et privilégier une stratégie de débarquement terrestre à Gallipoli qui ne se révéla pas moins désastreuse.

Source : Jean de Pradel de Lamaze, « L’Armée d’Afrique».

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