Objets cultes

Cher Admin, des goûts et des colères on ne discute pas.




Voici un rappel qui te fera oublier le souvenir de l'huile de foie de morue, foi de Papi-Lem.

Le balai. On m'obligeait au ménage alors que je voulais lire..

Autrement dit, Entre lire et l'ire, il y a une apostrophe que tu essuyais tout en essuyant.

Tout à fait mon frère. J'étais une petite fille subjuguée par la lecture et qui dévorait les livres et quand maman me disait va faire la vaisselle ou va la lessive( à la main), je pleurais de colère car elle me sortait de mon histoire et de mes rêves, des couvertures pour plonger la main dans l'eau froide et surtout en hiver...
Mais au fond, elle n'avait pas si tort, j'ai appris à être une maitresse de maison tout en faisant mes études.

Oui, beaucoup aujourd'hui oublient la dureté du ménage d'il y a seulement quelques années ou de s'occuper d'un bébé sans couches dans le commerce et tant d'autres choses qui facilitent tellement la vie.

Yasmina Khadra l’emploie dans un de ses livres :
« — À notre arrivée, on s’éclairait à la marepoza, n’est-ce pas ? Une pitoyable mèche flottante sur une tache d’huile, tu t’en souviens ?… Avec quoi nous nous éclairons ce soir ?
— Avec un quinquet. »
(Ce que le jour doit à la nuit, page 56.)