Julián López Escobar dit « El Juli » né le 3 octobre 1982 à Madrid, est un matador espagnol.
Fils d'un ancien novillero malchanceux qui perdit un œil en corrida, élève de l'école taurine de Madrid, « El Juli » combat son premier taureau le 2 juin 1991, à l'occasion de sa communion solennelle. Son sens du taureau et du temple, sa maîtrise technique hors pair, une allégresse sans équivalent caractérisent ce premier « Juli » qui fait courir les foules à partir de 1995 (il n'avait alors que 13 ans).
En 1997, du fait de son jeune âge qui lui interdit de toréer dans les arènes françaises et espagnoles, il s'expatrie au Mexique où il acquiert rapidement une grande célébrité. La corrida mexicaine, en raison de taureaux plus vifs, plus nobles et plus résistants que les taureaux européens, favorise le tercio de piques et le jeu de cape. Cette période mexicaine d'« El Juli » lui a donc permis d’acquérir un grand répertoire de passes de capes. En outre, il a toujours été un grand poseur de banderilles.
« El Juli » prend l'alternative le 18 septembre 1998 à Nîmes, des mains de « Manzanares », en présence de José Ortega Cano.
Dès l'année suivant son alternative, « El Juli » accède, en compagnie de Enrique Ponce, aux sommets de l'escalafón.
Le jeune prodige qui enchantait les foules par son aisance enfantine et insolente, est aujourd'hui considéré comme l'un des grands maestros de sa génération, ouvrant la voie à une génération de jeunes toreros issus des écoles taurines, parmi lesquels les français « Juan Bautista » et « Sébastien Castella », caractérisés par une grande aisance et une grande culture technique.
En 2001, il suit Vincent Simon, et accepte de donner son nom pour la cause des enfants du monde. Ainsi est créée à Mont-de-Marsan (Landes) la première peña à but humanitaire. Les bénéfices de sa bodega sont reversés à l'UNICEF et au Club Quetzal.
Source : Wikipédia