Histoires d'Histoire.

Histoire évenementielle. Pans ignorés. Relectures en faisceaux. Histoire des cultures.
Economie et politique. Croyances et territoires.
Histoire de l'Art ou de la littérature. Et les loisirs, famille, mode, cuisine et vie quotidienne. Histoire tout court. Histoire des uns histoire des autres.
Celle des Médecis ou celle des facteurs sociologiques d'apparition du genre romanesque.
L'Art, la littérature, l'idéologie, les petites gens ont ils droit de cité autrement que dans les recoupements.
Lascaux, le Tassili, l'Egypte ancienne, les miniatures persanes, les masques africains, les bijoux précolombiens, tout est produit de l'histoire.
Toutes les histoires, font l'Histoire. Celle unique de l'Humanité.

" L'Afrique est berceau humain"
" Les Pharaons sont des noirs, c'est caché"
" Il ya des grandes civilisations africaines c'est caché"
" beaucoup de civilisations ont été faites par desNoirs En Asie : caché "

C'est comme ca.

Maitre maounbba xing/

La 13ème Conférence maya européenne, à Paris du 1er au 6 décembre vient nous rappeler, qu’au contraire de l’écriture égyptienne celle des Mayas, ce peuple victime d’un génocide civilisationnel perpetré par les conquistadors espagnols, n’a pu être déchiffrée qu’à… la fin des années 1990.
Les mécanismes de l’écriture maya s’avèrent complexes et s’articulent autour de trois principes, selon les chercheurs : une dualité syllabiaque et logographique, l’association de glyphes à des noms de Cités et une mono-typologie textuelle historiographique.L’écriture maya ainsi d’ailleurs que la civilisation dont elle issue, demeurent jusqu’à ce jour largement méconnue.

C'est clair, qu'il y ait un rapport de force dans l'écriture de l'histoire, mais aussi dans les moyens de propagation et de vulgarisation, des versions et même parfois des contreverités. Les médias et parfois des individus ou des groupes mal informés ou tout simplement ignorants y participent. On ne souligne pas assez la valeur de l'effort intellectuel (et éthique) individuel à consentir, dans un monde ou la profusion et l'accessibilité des données, masque paradoxalement la paresse intellectuelle et l'indigence de la pensée des individus disposant de cette formidable source de connaissance, qui demeure dans la plupart des cas inexploitée.
Au 21ème les hommes et les sociétés ne sont pas à la hauteur du progrès enregistré en termes d'accès à la Connaissance et de son exploitation.

J'ai lu, cette semaine, une contribution de Boukhalfa Amazit, dans le quotidien algérien EL WATAN. L'auteur, historien, donne directement la parole, à un acteur de la guerre de libération, qui relate des faits à la première personne, sur un ton anecdotique, empruntant souvent au style des romans policiers.
Les faits sont relatés froidement. Il n'a y a pas de commentaires de l'historien. Il s'agissait d'un événement violent. Le voir ainsi relaté, sans arrière-plan, sans contexte, sans cadre justificatif, finalement sans clé de lecture, rend certes les faits vivants, donne une dimension humaine à l'histoire.
Il s'agissait, peut-être, de donner à lire les faits bruts. Mais cette lecture, pour cela même, fut brutale.

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