Le 17 octobre 1961, lors d’une manifestation non-violente à Paris en faveur de l'indépendance de l'Algérie et contre le couvre-feu qui leur était imposé, des dizaines d’Algériens étaient sauvagement assassinés par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs au plus haut de l'Etat français.
Des dizaines d'Algériens ont été massacrés lors de la confrontation avec les forces de l'ordre alors dirigées par le préfet de police Maurice Papon. La police a noyé beaucoup d'entre dans le fleuve de la Seine. Et de nombreuses victimes n'étaient pas parmi les manifestants mais ont été visées à cause de leur type physique par haine raciste.
Les manifestants ont été internés dans des centres de détention dans lesquels ils ont subis des sévices d'une violence extrême et ont été torturés de diverses façons.
Depuis quarante huit ans, ce crime contre l’humanité commis par la France a été occulté, et ceux qui l’ont organisé n’ont jamais eu à rendre compte ni de leurs décisions ni de leurs actes contre des humains dont le seul crime était d'être algériens.