Haute Couture Algerienne

Esthète Localisation : Nomade Réputation : 7 Inscrit le : 04/11/2008

La Styliste Malika :

A 51 ans et on dit d'elle qu'elle est très douce et compréhensive, certainement parce qu'elle ne juge pas. elle est originaire d’Algérie, de Tlemcen plus précisement et elle a herité de la fierté nationale de notre beau pays.
elle a aujourd’hui la chance d’exercer un métier qu’ elle aime, elle l’exerce avec passion et conviction. Elle ecoute avec sagesse les femmes, elle se passionne à percevoir leurs besoins, leurs caractères et mettre en valeurs leurs atouts comme si c’était un challenge. Elle une philosophie qui est de toujours respecter l’autre (car elle s’efforce de toujours de se rappeler d’où elle viens et par où elle est passée) ainsi que de donner un réel sens à ce qu'elle fait.

Voici quelques robes de sa collection :

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C 'est encore la collection de madame Malika

Mabrouka Saouli, icône de la haute couture algérienne

Cette dame au talent avéré a depuis longtemps dépassé les frontières de l'Algérie pour faire voyager ses créations. Et l'entendre parler de cette passion qui l'anime valait amplement le détour dans son espace provisoire d'exposition... pardon, plus exactement dans son royaume de la haute couture.

Avec ses cheveux longs aux boucles blondes, son regard vert pétillant et son français châtié, Mabrouka Saouli parle avec une passion sans limite de son métier. Elle révèle que le gène du vêtement et des tissus est maternel chez sa famille. Son enfance et son adolescence ont été bercées par une mère couturière qui drapait les gens du village sur mesure. La petite fille a naturellement mis la main aux tissus pour se familiariser avec cet univers de broderie et des couleurs. Sur un ton plein de tendresse, elle affirme, sans prétention aucune, qu'elle est née couturière. Une autre passion pour la lecture animait la styliste. Elle se plaisait à assouvir sa curiosité sur les peintres contemporains orientalistes en lisant des livres de référence. En catimini, elle avoue que si elle n'avait pas embrassé le métier de styliste, elle serait devenue certainement une artiste peintre. En témoigne sa palette colorée. Mabrouka puise son inspiration de son village natal Besbès (entre Annaba et Souk Ahras). Ce sont, dit-elle, les fleurs de son patelin qui l'ont inspirée et que l'on retrouve dans la plupart de ses tenues. Cette dame au grand talent a toujours refusé de faire des études académiques, car elle voulait rester un sujet à l'état brut. Elle a préféré laisser libre cours à son imagination galopante. Ses créations sont des pièces authentiques et personnelles. Quant à ses broderies, elles sont personnelles. Elle refuse le plagiat. Dans son atelier, situé en plein centre de Annaba, elle apprend aux jeunes filles la technique de la broderie au millimètre près mais son souhait n'est pas d'ouvrir une école. Le temps ne lui permet pas pour le moment d'envisager un tel projet. Dans son imposante et luxuriante collection, on retrouve une trentaine de pièces, exhumées d'un passé révolu à jamais. En effet, des karakous, des gandouras, des boléros échancrés... et des minijupes, rehaussés de guêtres en taffetas laissent plus d'un en admiration. Mabrouka aime bien parfois taquiner une certaine sensibilité. « Certains diront, reconnaît-elle, que mon travail est parfois extravagant mais je ne fais que transposer mon état d'âme. Parfois, je me dis que j'ai vraiment vécu en 1100. Il ne faut pas falsifier l'histoire. » Pour le besoin de ses créations, elle se déplace à travers le temps. C'est plus exactement une ambassadrice à travers le temps et l'espace. Elle révèle également que sa dernière collection est le fruit d'une grosse colère qui lui a donné la force et un jaillissement de couleurs. Elle a pris du recul pour mieux amorcer sa carrière. Sa nouvelle collection est placée sous le signe du noir. « C'est un excellent support de couleurs. » A la question de savoir si la matière première est disponible sur le marché algérien, elle argue que nous ne sommes pas de bons fabricants. Elle passe commande chez certains revendeurs. « Le fil en or existe. Cependant les paillettes multicolores qui me font rêver sont inexistantes sur le marché national », dit-elle. Cette spécialiste de la broderie raffinée estime que la mode ne jaillit pas de l'Algérie. Elle vient d'ailleurs. Son rêve le plus fou est justement de voir éclore une mode à essence algérienne. «Les Algériens sont brillants. Je ne comprends pas pourquoi nous copions sur les autres.»

Nassima Chabani - El watan

Une création de Saouli

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Admin a écrit:: Une création de Saouli

Pas mal Mr l'Admin.

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Yahi Nisrine "Je m'inspire beaucoup de la mode algérienne"

Elle s'appelle Yahi Nisrine, elle est algérienne par son père et marocaine par sa mère. Elle vit entre le Maroc et les Etats Unis et elle se déplace souvent à Paris dans le cadre de son métier. Elle a une formation bac + 4 de styliste, elle a fait plusieurs écoles à Paris et Washington. En plus de créer des vêtements, elle a fait du coaching vestimentaire pour les artistes, elle les conseille dans leurs habillements.
Jusqu'à aujourd'hui, elle a fait plus de 40 défilés.

Voici sa collection 2010

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Férial Benseghir : Authenticité algérienne

Originaire de Constantine, Férial a grandi dans un milieu de couturières, sa mère et ses tantes ont notamment contribué au développement de cette passion.

Depuis plus de 10 ans, Férial est brodeuse traditionnelle et réalise ce métier par pur passion. Dotée d'un grand talent artistique, elle dessine ses modèles elle-même et s'inspire des différents défilés d'ici ou d'ailleurs.

Grande amatrice de broderie, de couture et d'élégance, : Elle a retrouvé tout cela dans le costume algérien. Elle prends beaucoup de plaisir à rajouter à chaque fois une touche moderne en confectionnant un modèle traditionnel sans toutefois agresser son originalité , selon elle c'est la meilleure façon de préserver la richesse que nos ancêtres nous ont légué."

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Le Challenge de Karim Sifaoui

Karim Sifaoui est un créateur aux multiples talents (styliste, créateur de bijoux, peintre...) qui, la quarantaine passée possède une carrière artistique très riche et une ambition toujours plus grande!

Dès son plus jeune âge, son attrait pour les tissus et les femmes se manifeste notamment à travers le dessin.

En 1987, il obtient son diplôme d'ingénieur de l'Ecole nationale des Beaux Arts d'Alger. Toujours en quête de savoir et de perfectionnement, il quitte l'Algérie pour la France et intègre une école de renom Formamod, spécialisée dans le stylisme et le modélisme.

Il est alors remarqué par de grands couturiers et fait ses premières armes chez Lanvin aux ateliers accessoires. Avec son originalité qui lui est propre, il créera les collections de sacs, chaussures, bijoux ... pour les défilés haute-couture et prêt-à-porter de la maison Lanvin.

A partir de 1990, il collabore de façon indépendante avec les plus grands créateurs de mode tels Olivier Lapidus, Hanae Mori et Jean Paul Gaultier. J-P Gaultier va d'ailleurs lui confier la création et la réalisation de la somptueuse collection de chapeaux en perles de verres, entièrement fait main ! Le succès de cette collection sera à la hauteur de sa créativité!

C'est à partir de 1995 qu'il se tourne vers la haute-couture, grâce notamment à sa rencontre avec Max Chaoul.

En 2000, il quitte la France pour ... le Brésil où il crée sa propre marque de vêtements destinée à la Brésilienne chic. En 2005, un retour vers sa terre natale s'annonce avec une obsession : créer sa propre maison de haute couture dans son pays : l'Algérie.

La rédaction de Dziriya

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styliste Karim Kadid

Le styliste spécialiste de la broderie ancienne, Karim Kadid, a dévoilé le mardi 13 mai, à l'hôtel El Djazaïr de la capitale , sa dernière collection de haute couture devant un public sélectif. Ce défilé de mode était dédié à son regretté grand-père qui était lui-même un réputé brodeur de burnous à Miliana. Comme à son accoutumée, Karim Kadid a subjugué plus d'un devant la quarantaine de modèles présentés. Fière de sa ville natale, à savoir Miliana, il a décliné toute une gamme de broderies raffinées et précieuses, axées sur la précision. Une série de haiks en « m'rama » ou encore en « sousdi » qui faisaient jadis la fierté des Algéroises ont été exhumés au goût du jour. Suivra une collection d'anciens karakous, datant de plus de trois siécles, portés sur des pantalons bouffants et sur des jupes en mousseline. Les longs foulard à franges, dites « ftoul » et les colliers anciens n'ont pas été omis. Karm Kadid est issue d'une famille du métier, il ouvre une modeste boutique à Miliana et très vite, il enchaînera défilé sur défilé. Il compte ouvrir prochainement à Alger une maison de haute couture portant son nom.

D'après un article de Nassima Chabani, journaliste pour el Watan

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Zino Touafek

Zino TOUAFEK a 24 ans, il est d'Alger et il habite El Mouradia.
Zino est un jeune créateur passionné, étudiant aux Beaux Arts avec plein de projets en tête, il commence très tôt à faire des défilés de mode et il n'hésite pas à développer sa créativité aussi bien dans le traditionnel que dans le prêt-à-porter. La femme selon Zino Touafek est terriblement moderne, féminine et ouverte au monde.

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