Partir engendre l’anxiété,
Voir même l’empressement.
J’ai hâte de voir le jour levé
Pour apaiser mon tourment.
Je verrai ta face en vérité,
Mon cœur voltige constamment.
Ah ! Si en un clin d’œil pouvait survenir,
Le rendez-vous tant espéré!
Là, je laisserai mes bras venir
Pour te serrer à mes côtés.
Alors, je sentirai mes yeux s’ouvrir
Afin qu’ils se remplissent de ta beauté !
Tu es celle que j’ai imaginée
Qui se présente devant moi.
Mon souhait sera comblé
Et je garantirai mon quota.
Nous flânerons dans la gaieté
Puisque nos désirs se côtoient.
Même si notre but est partagé
Chacun de nous a ses malheurs.
Ton idée est bien tracée
Dès le premier battement du cœur.
Présent constamment à tes côtés,
Il ne me manquera qu’un câlin flatteur
J’ai habillé ta voix d’un visage
En l’accompagnant d’un physique.
J’en obtiens une belle image
Homogène et magnifique.
Le rêve a inspiré l’ouvrage,
Moi, j’exécute ce qu’il m’indique.
A présent, c’est ton tour de sommeil,
Pendant que je cherche à m’amuser.
Le monde où tu m’as jeté est sans pareil
Mais je lui trouve un charme inégalé.
Tel un bébé allongé, oh ! Quelle merveille !
On t’admire en poète exalté.
Je te contemple sans limite,
Tout ce qui est en toi a son sens.
Espoir et envie, en moi gravitent,
Ensemble, nous formerons la meilleure alliance.
Toi et moi, nous bâtirons un château insolite,
Oh ! Toi, la reine des filles par excellence !
De tous les vergers, pour toi,
Je ramènerai un fleuron.
De chaque sentiment, pour toi,
Je remplirai un récipient.
De chaque charme, pour toi,
Ton lentigo fait preuve d’attestation.
Ahcene mariche
Poème tiré de mon troisième recueil Tiderray « contusions »
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