Des critères différents pour mesurer la pollution
L'ambassade des Etats-Unis et la Chine n'ont pas les mêmes critères pour évaluer la qualité de l'air. Les relevés du ministère de l'Environnement chinois se concentrent sur les particules fines PM10, alors que l'ambassade américaine mesure les particules fines PM2,5, plus petites. Or, celles-ci peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires.
Toutefois, la municipalité de Pékin a annoncé vendredi qu'elle publiera les données sur les particules fines à partir du mois de janvier. Elle répondra ainsi à la demande d'un nombre croissant de Pékinois, excédés par les menaces sur leur santé que fait peser l'air ambiant.
En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries dans la conurbation, et la circulation automobile, qui ne cesse d'augmenter. Un total de 240 000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà cinq millions.
FTVi avec AFP