05.03.09 à 06h57
La Cour pénale internationale (CPI) passe à l'offensive. Hier, elle a délivré un mandat d'arrêt contre le président soudanais, Omar Al-Bachir, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour. En revanche, l'accusation de génocide n'a pas été retenue à l'encontre du chef d'Etat, contrairement à ce qu'avait demandé le procureur Luis Moreno-Ocampo. Mais qu'importe, « cette décision est une victoire pour les victimes » du conflit au Darfour, a estimé l'ONG Human Rights Watch (HRW). Selon la CPI, dans cette région située dans l'ouest du Soudan, 350 000 civils auraient été tués.
Agences.