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| Le film Policier | |
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Admin Admin
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| Sujet: Le film Policier Sam 14 Mar - 10:51 | |
| A côté du western et de la comédie musicale, le film policier - le thriller des Américains - est le genre cinématographique dont l’évolution a reflété celle du cinéma. Puisant à ses débuts dans la littérature populaire, il a par la suite, introduit une certaine ambiguïté morale dans les histoires où toute séparation semblait abolie entre le milieu des gangs et la bonne société, où le bien et le mal recouvraient une même réalité : ce fut l’apogée du «film noir» dont Hawks, Huston, Walsh, Welles, Lang et Preminger signèrent les principaux chefs-d’oeuvre. La dégradation du roman policier gagnant le thriller, les films consacrés à James Bond sonnèrent le déclin du genre. Déclin passager, sans nul doute. L’histoire du crime n’est-elle pas inépuisable ? Source : Cinemanageria.
Dernière édition par Admin le Sam 14 Mar - 10:59, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Le film Policier Sam 14 Mar - 10:54 | |
| On peut définir le film policier comme le récit d’une chasse à l’homme. Il diffère du film d’aventures en ce que le mystère entoure jusqu’à l’explication finale des motifs du poursuivant ou la personne du poursuivi. C’est le plus souvent la seule curiosité du spectateur que l’auteur cherche à exciter : l’intrigue est alors la pièce maîtresse du film. Mais toutes les données peuvent être fournies d’emblée : l’atmosphère, la peinture d’un caractère, la description d’un milieu constituent alors le ressort essentiel du film, avec cependant des variantes qui peuvent dérouter le spectateur, en ne lui montrant que ce qu'on veut bien lui montrer, pour ne dévoiler la réalité des choses qu'à la fin, avec souvent un coup de théâtre. Source : Cinemanageria. | |
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| Sujet: Re: Le film Policier Sam 14 Mar - 11:08 | |
| Le 16 janvier 1919 est ratifié le dix-huitième amendement à la Constitution des États-Unis : «La fabrication, la vente et le transport de boissons alcoolisées ainsi que leur importation et exportation sont prohibées sur le territoire des États-Unis.» L’ère des bootleggers et des rackets s’ouvre, le règne du gangster commence. Cependant que crépitent les mitraillettes, le cinéma - encore muet - s’empare de cette nouvelle épopée. Les Nuits de Chicago (Underworld, 1927) de Sternberg font entrer le gangster dans la mythologie hollywoodienne. Mais c’est avec l’avènement du parlant que triomphe le genre, sorte d’anti-western où le monde corrompu des villes de la côte Est fait contraste avec celui des pionniers des grandes plaines de l’Ouest. En 1932 paraît sur les écrans Scarface de Hawks. Cette oeuvre cruelle est un portrait sans concessions du gangster. Celui-ci inspire également Little Caesar (1930) de Le Roy, L’Ennemi public (Public Enemy, 1931) de Wellman, Carrefours de la ville (City Streets, 1931) de Mamoulian ainsi que de nombreux films de Dwan, de Curtiz et de Walsh. Une mythologie s’élabore, celle du milieu avec ses tueurs et ses mouchards, ses repaires enfumés et ses grosses voitures. Source : Cinemanageria.
Dernière édition par Admin le Sam 14 Mar - 11:18, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Le film Policier Sam 14 Mar - 11:13 | |
| C’est à une autre source que puise le film policier américain entre 1940 et 1955 : Dashiell Hammett, James Cain, Raymond Chandler, William Irish, ou Hemingway. Parmi les scénaristes qui travaillent à Hollywood : Steinbeck, Faulkner et Mac Coy. Sous leur impulsion, le genre prend un nouveau visage. C’est avec Le Faucon maltais (The Maltese Falcon) de John Huston, d’après Hammett, en 1941, que le changement de ton devient perceptible. Nul manichéisme dans cett quête d’un dérisoire graal par un détective marron (Humphrey Bogart, que lance le film), un collectionneur obèse, un tueur homosexuel et une femme dont la beauté s’allie à la perversité : Le film noir tendait à l’Amérique un miroir où elle découvrait ses tares : la toute-puissance de l’argent, la corruption des milieux politiques, le sexe et la violence, produits d’une civilisation urbaine trop vite développée. Source : Cinemanageria.
Dernière édition par Admin le Sam 14 Mar - 11:21, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: Le film Policier Sam 14 Mar - 11:17 | |
| À la recherche d’un frisson nouveau, le film noir est un cocktail dont les principaux ingrédients sont une intrigue insolite, quasi onirique, comme dans La Dame de Shanghaï (The Lady from Shanghai, 1947) de Welles ou Laura (1944) de Preminger; des scènes violentes ou sadiques : ainsi la femme ébouillantée dans Règlement de compte (The Big Heat, 1953) de Lang; un érotisme voilé et une évidente misogynie : Gilda (1946) de Charles Vidor, Le facteur sonne toujours deux fois (1946) de Tay Garnett, Assurance sur la mort (Double Indemnity, 1944) de Wilder; une photographie soignée (le refus de la couleur caractérise les grands films noirs) et une mise en scène nerveuse. Ajoutons-y un héros plus que fatigué, imbibé de whisky et moulu de coups, flic révoqué ou gangster sur le retour : Bogart fut l’interprète idéal du film noir. Quelques variantes furent introduites, tel le suspense cher à Hitchcock : L’Ombre d’un doute (Shadows of a Doubt, 1943), La Corde (Rope, 1948), L’Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train, 1951), ou encore la biographie de gangsters : L’Ennemi public (Baby Face Nelson, 1957) de Don Siegel, Al Capone (1959) de Richard Wilson, Le Tueur de Chicago (Scarface Mob, 1960) de Phil Karlson, La Chute d’un caïd (Legs Diamond, 1959) de Bud Boetticher. Source : Cinemanageria. | |
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