le monde vue par un fou

Une ne peux y avoir d'utopie si le malheur perdure... Or l'homme est une source de malheur. C'est pourquoi une société utopique doit soit annihilé soit réformé l'homme. L'annihilation est bien sur à proscrire puisqu'une société utopique sans homme n'aurait pas d'utilité.
La réforme, elle présente plusieurs défaut. Tous d'abord cette reforme passera inévitablement par une modification des comportements humains; dés lors cette voix présente le danger de créer une société inhumaine, comme par exemple la société imaginé par Aldous Huxley dans Le Meilleur des mondes , où les humains vivent sous sevrages chimiques pour être heureux. Par ailleurs le conditionnement risque de généré un rejet massif de l'utopie, qui pourrait passé notamment par une période de guerre civil; dé lors le malheurs occasionné par la phase de transition vers l'utopie, ne contrecarrerait-il pas le bonheur apporté par l'utopie?

Par ailleurs si l'utopie est impossible, cela ne remet-il pas en cause la notion de bonheur humain. En effet seul l'utopie peut offrir le bonheur a chaque être; l'impossibilité de l'utopie rend donc le bonheur égoïste et donc en partie immorale.

(Je ne cherche en rein à démontré qu'il ne faut pas rechercher le bonheur et l'utopie, juste à montré l'impossibilité de cette quiète. Mais après tous ne passons-nous pas notre vie à rechercher l'immortalité?)

Nous faut-il chercher l'utopie ou tendre vers l'utopie ?
L'utopie, par essence, est inaccessible toutefois l'idée contenue dans l'utopie celle d'un idéal est non seulement séduisante mais aussi, dirais-je, nécessaire, c'est une idée si je puis me permettre une image, qui tire l'homme vers le haut. Et c'est cette idée de perfectibilité et non de perfection qui fait l'humain.
L'humain n'est pas Don Quichotte, mais il est un choix(l'idée de choix, de liberté, qui est, pour moi, le ressort profond du bonheur) de réflexion portée par des valeurs vers une projection qui installe une virtualité, qui permet la pertinence d'un "être" sous forme de "pouvoir-être" grâce à un "devoir-être" utopique. Seule l'utopie nous permet de mesurer l'étendue de notre "non-utopie".