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 John F. Kennedy

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MessageSujet: John F. Kennedy   John F. Kennedy EmptyDim 23 Aoû - 13:31

Trente-cinquième président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy est resté à la tête du pays à peine trois ans. Prônant une coexistence pacifique au cœur de la Guerre froide, il a su faire face à la crise avec agilité. À l’intérieur, il s’est efforcé de relancer l’économie, s’est battu contre la ségrégation raciale et a favorisé la conquête spatiale. Malgré sa courte présidence, il laisse derrière lui l’image d’un homme gai, compréhensif, énergique et charismatique, un personnage sans doute transfiguré par une mort tragique, mais qui a sans conteste donné un nouveau souffle à son pays.

Des débuts prometteurs

Né à Brookline (Massachusetts) le 29 mai 1917, John Fitzgerald Kennedy grandit au sein d’une riche famille catholique. Ambassadeur des Etats-Unis en Angleterre, son père lui offre une excellente éducation. Rapidement, John Kennedy montre des aptitudes très satisfaisantes dans sa scolarité. Malgré une interruption dans son parcours – il attrape la jaunisse – le jeune érudit intègre l’université de Harvard en 1936. Après avoir présenté sa thèse sur l’intervention britannique dans le cadre des accords de Munich, il obtient son diplôme avec mention.

Au sortir des études, le jeune homme énergique désire s’enrôler pour servir son pays. Il intègre la marine et s’immerge dans les combats de la Seconde Guerre mondiale. Nommé officier commandant d’un lance-torpilles dans le Pacifique, il est chargé d’anéantir un bâtiment japonais en 1943. Mais son navire sombre avec l’équipage. Sérieusement blessé, il jouit à son retour d’une image héroïque.

Un jeune Kennedy ambitieux

À la fois conseillé et influencé par son père, Kennedy se lance dans la politique en 1946, parallèlement à sa carrière de journaliste. Membre du Parti démocrate, il espère obtenir un siège de représentant à la Chambre, ce qui se produit en 1947. Sa vivacité d’esprit, sa détermination et son charisme le propulsent au poste de Sénateur du Massachusetts en 1952.

Très vite, Kennedy sait se faire un nom. Les milieux intellectuels apprécient sa curiosité et son énergie. Il reçoit d’ailleurs le prix Pulitzer en 1957 pour son livre Profiles in Courage (Portraits d'hommes courageux). Outre la réputation qu’il s’est lui-même forgé, sa fonction de Sénateur semble être, pour l’homme ambitieux qu’il est, un tremplin vers la présidence.

En 1960, Kennedy se porte ainsi candidat démocrate aux élections, contre le républicain Richard Nixon. Son programme dynamique, surnommé "New Frontier" (Nouvelle Frontière), repose notamment sur un meilleur système social, sur l’égalité raciale, la relance économique, l’avancée spatiale et l’aide aux pays sous-développés. À très peu de voix près, Kennedy est élu 35e président des Etats-Unis, à la suite de Dwight Eisenhower. Il entre en fonction en janvier 1961.

Guerre froide et politique extérieure

À peine arrivé à la présidence, Kennedy souhaite baser sa politique extérieure sur l’équilibre des puissances occidentales par rapport au bloc soviétique. Mais une telle démarche devait rester pacifique. Aussi, dès le mois de juin 1961, quelque peu ébranlé par la déroute du débarquement de la baie des Cochons, Kennedy rencontre Khrouchtchev à Vienne au sujet de la Berlin. Mais aucun compromis ne peut alors être trouvé sur le sujet.

La relation entre les deux grandes puissances s’envenime encore avec la crise de Cuba. En octobre 1962, des avions espions américains découvre à Cuba la présence de rampes de missiles soviétiques menaçant les Etats-Unis. Kennedy réagit aussitôt en organisant le blocus maritime de l’île de Fidel Castro. Pendant plusieurs jours, la tension atteint son paroxysme. Au bord de la Troisième Guerre mondiale, qui aurait probablement été nucléaire, la diplomatie des deux hommes finit par résoudre le conflit. Cette crise, par le danger imminent qu’elle a représenté, aboutira, en 1963, à la signature d’un accord interdisant les essais nucléaires en mer comme dans l’atmosphère. La détente sera alors engagée.

En outre, Kennedy désire engager son pays sur le plan international. En 1963, alors qu’il se prononce en faveur du désarmement, il décide d’intervenir dans le sud du Vietnam contre la montée du communisme. Il se fait ainsi l’initiateur de l’"escalade", poursuivie plus concrètement par Johnson, à qui l’on reprochera longtemps une telle démarche.

La politique intérieure : société et économie

Parallèlement à sa politique internationale, Kennedy s’efforce de mettre en place les mesures de la New Frontier. Il mise énormément sur le progrès du secteur spatial américain. Aussi, il tente de prendre les devants face à l’avancée soviétique. Dès 1961, il lance le programme Apollo, visant à envoyer un homme sur la Lune.

À son accession au pouvoir, l’économie américaine est en piteux état. Pour la relancer, il préconise le recours à court terme au déficit budgétaire, meilleur moyen selon lui de lutter contre la pauvreté et de donner un nouvel essor à la consommation. Il propose également la mise en œuvre d’une zone de libre-échange avec le Marché commun européen (le projet aboutira au Kennedy Round, en 1967). Mais souvent et pour presque tous les domaines de sa politique intérieure, le président se heurte au Congrès.

Du point de vue social, Kennedy se prononce clairement en faveur de l’égalité civique entre Blancs et Noirs. Dès 1962, il avait d’ailleurs permis à un étudiant noir d’intégrer l’université du Mississipi. En 1963, il agit encore plus concrètement en soutenant Martin Luther King et en demandant que soit votée une loi contre la ségrégation raciale, laquelle ne sera adoptée qu’après sa mort.

L’assassinat

À peine trois ans après sa prise de fonctions, Kennedy est assassiné sous les yeux de la foule et de la télévision, alors qu’il traverse Dallas avec son escorte et sa femme. Touché à la tête, il meurt peu de temps après son arrivée à l’hôpital. Les Etats-Unis et le monde entier sont terriblement choqués par le drame.

L’enquête aboutit à l’arrestation de Lee Harvey Oswald, lui-même assassiné par Jack Ruby quelques jours après. Selon le juge Warren, c’est bien Oswald et lui seul qui est coupable du crime. La commission du juge suscite de vives critiques et un doute subsistera quant aux circonstances exactes de l’assassinat du président.

Érigé en mythe par une mort tragique et obscure, Kennedy n’a pas toujours été exempt de critiques. À cause de sa courte présidence et de la rigidité du Congrès, nombre de ses mesures intérieures n’ont d’ailleurs pu aboutir.

Mais son dynamisme, son charisme, ses capacités à se remettre en cause et son caractère naturellement joyeux ont donné un nouveau souffle à la politique américaine et ont sans conteste influencé plusieurs des ses successeurs.


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