La pauvreté affecte les loisirs et la santé des enfants

La pauvreté a un impact négatif sur les droits de l'enfant. Les droits aux loisirs, au sport et à la culture, ainsi que le droit à la santé sont les plus affectés, selon un premier rapport du délégué général aux droits de l'enfant rendu public lundi.

Les services du délégué ont rencontré des acteurs de terrain et des familles précarisées de toute la Belgique francophone, afin de mener à bien cette étude, qui se prolongera jusqu'au 20 novembre, date du 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant.

Le premier volet du rapport du délégué général aux droits de l'enfant, qui a été rendu public lundi, concerne les droits aux loisirs, au sport et à la culture. Les résultats de l'enquête montrent que de nombreux parents issus de milieux modestes ne peuvent payer de loisirs à leurs enfants, tout spécialement en ce qui concerne les camps de vacances organisés pendant l'été.

"Quand on rencontre une maman qui ne peut même pas payer une entrée à la piscine coûtant 2 euros à son enfant, comment pourrait elle l'envoyer en camp de vacances?", s'est insurgé Bernard Devos, le délégué général aux droits de l'enfant. "Or, la culture, le loisir, c'est l'ouverture sur le monde, c'est la possibilité de sortir de son milieu d'origine", a-t-il ajouté.

Un partenariat avec l'asbl "Vacances vivantes" a donc donné la possibilité d'inscrire gratuitement une centaine d'enfants issus de milieux défavorisés en camps de vacances.

Le second volet du rapport se concentre davantage sur le droit à la santé. Dans les premières constatations, il apparaît que les familles pauvres ont tendance à rogner sur les dépenses en matière de soins de santé, notamment pour de la kinésithérapie, de la logopédie ou des soins psychologiques.

"Les familles précarisées ont tendance à repousser les dépenses comme une nouvelle paire de lunettes, une prothèse dentaire, ...", a expliqué Bernard Devos.

Ce volet sera encore largement abordé au cours des prochains mois, pour aboutir à un rapport complet, à la date du 20 novembre, jour du 20e anniversaire de la ratification par la Belgique de la Convention internationale des droits de l'enfant. Ce rapport sera alors transmis au gouvernement et au parlement de la Communauté française.

Sans aucune prétention d'exhaustivité, le délégué général aux droits de l'enfant souhaite donner un éclairage des réalités de la situation sociale en Belgique. Depuis janvier 2009, les services du délégué, issus de cinq conseils d'arrondissement d'aide à la jeunesse (Verviers, Marche-en-Famenne, Charleroi, Tournai et Bruxelles) sont donc entrés en contact avec des associations, des ONG, qui sont, elles directement en relation avec le public précarisé. (belga/7sur7)
24/08/09 08h32

Ce constat est fait depuis longtemps, d'abord au niveau de chaque pays, ensuite au niveau international, du fait du fossé qui ne cesse de se creuser entre les pays riches et pauvres.

Mais que fait on pour qu'il y ait plus de JUSTICE SOCIALE ? Pourquoi comme rapporté dans cet article essayer de pallier aux conséquences alors qu'il faut s'attaquer aux CAUSES : un système injuste, n'assurant pas une répartition équitable des richesses et ne profitant qu'aux nantis.

la justice sociale est une chimere comme a dit coluche " les gouvernements ne savent pas comment regler le probleme mais nous on sait et on le fait " c est pour montrer le m en foutisme de ceux qui parle pour nous et qui sont censés de nous proteger dans tout les sens du terme la justice sociale a elle seule renferme toute l hypocrisie que l homme ait pu inventer pour consoler les exclus de la societe

Moi je crois à une justice sociale à promouvoir, à défendre et pourquoi pas à instaurer. Sinon la loi de la jungle va continuer à sévir; il faut dénoncer l'injustice pour qu'elle ne devienne pas la norme, pour qu'elle ne devienne pas comme disent les jeunes chez nous "Normale".

Sinon à part la justice sociale, il y aurait quoi ? Accepter les choses telles quelles ?

on nous force a les accepter a force cela devient une fatalité pour certains un destin pour les autres

tes idees relevent d une ideologie que personnes n a les moyens nécessaire pour se faire entendre

la pauvrete est entretenue par les gros ca leur sert a rester en place c est leur gagne pain s il n y a plus de misere de quoi leur campagne electorale sera faite pour ecraser leurs adversaires ? !

Tu es pessimiste. Quant à moi je me souviendrai d'une réplique de Si Tayeb El Watani qui disait " La révolution se fera même avec les singes de la Chiffa ".