La beauté éternelle est rattachée à l'éternel humain, à notre capacité de percevoir l'art, d'y être sensible, de s'en émouvoir, à aimer la beauté. La modernité, que Baudelaire, semble dédaigner, n'est pas seulement ce transitoire confondu avec la mode, la modernité c'est d'abord d'être ouvert sur le neuf, sur l'innovation, sur la créativité qui est un autre versant de l'humain et qui est constitutive de l'Art. Celui-ci, s'il est eternel, n'est pas figé, il est et serait, il existe et est une potentialité d'exister.