Le recueil de poésie CONTUSIONS de Ahcene Mariche est sur le marché en France.
Edité par Edilivre et il est disponible en format papier et électronique
Ce recueil est composé de 33 poèmes sur 82 pages en langue française.
http://www.edilivre.com/doc/13698/Contusions/Ahcene-Mariche http://www.wobook.com/WBtc25a2YF0QBl6F/Contusions.htmlISBN : 9782812119651
Résumé :
Le poète, utilise tous ses sens, même le sixième. Il prédit, imagine, écoute et voit à travers les ténèbres. Le noir épais n’a jamais été un obstacle pour lui, au contraire, il l’inspire par son emprise et tout le silence qui l’accompagne, ne dit-on pas que : « La nuit porte conseil ! » Elle est bel et bien sa conseillère, lui seul sait bien l’écouter, la comprendre et l’apprécier.
Poète exigeant et talentueux, l'auteur use de toute sa verve pour croquer certains instants de vie, les meilleurs comme les pires. Dans ses vers, Ahcene Mariche nous parle de la société et de ses travers, de l'amitié ou de l'amour pour nous interroger, nous surprendre et nous faire penser. Contusions apparaît comme une œuvre profonde qui ne manquera pas d'émouvoir le lecteur.
Il fait parler le tranchant (le couteau), raconte ses déboires, ses moments de bonheur et de fierté. Au diapason avec le rythme de vie actuel, même le « bip » d’un téléphone portable, qui a l’origine. Il profite à faire le pèlerinage, demande le pardon. Quel comble (?) pour lui qui les croyait effacées, elles ressurgissent à nouveau, se plaignent et l’oppressent.
Tantôt aigre, acide. Tantôt doux, délicieux. Il passe d’un sujet à un autre comme cette fluctuation dans les couleurs de l’arc-en-ciel et montre les pics de ses sensations et pulsations comme l’électrocardiogramme qui laisse ébahi tout médecin. On le comparerait à une eau calme, qui reflète les rayons du soleil, tel un miroir dedans toute une vie, un monde qu’on ne saurait décrire et qu’on ne pourrait imaginer.
Son oreiller n’est pas celui que nous connaissons. A la place de la laine, de l’éponge ou du duvet, c’est à un tas de tourments et de soucis qu’il en a droit. Ils le tiennent éveillé en les écoutant et s’il plonge dans un sommeil le sursaut lui est garanti par ceux-ci.
Les cicatrices, au fond de son âme, à chaque fois qu’il y pense, le transportent jusqu’aux causes et histoires qui en ont été à restera, pour lui et ses semblables, juste un instrument économique.
« ZIVKA », son héroïne, a bien trouvé un piédestal. Il l’a ornée d’une couronne et lui transmet un message codé et énigmatique à travers deux chiffres qu’il a combinés à sa manière et fait ressortir son : « SEPT ET DEMI » qu’il augmente de vingt pour en avoir un : « VINGT-SEPT ET DEMI ». Pour ne plus la quitter, il souhaite être son ombre et la suivre partout, d’où que vienne le soleil, son ombre devant, derrière ou sous ses pieds, lui prouve toujours ce lien charnel des cœurs.
Par un phrasé remarquable, il s’attaque à ses états d’âme, retrace le cheminement d’une vie de poète et toutes les « contusions » qu’il a dû supporter pour atteindre le jour d’aujourd’hui.
Biographie :
Ahcene Mariche est né le 21 février 1967 à Tala Toulmouts dans la commune de Tizi Rached à l’Est de la ville de Tizi Ouzou en grande Kabylie, en Algérie. Issu d’une famille modeste et jalouse de sa culture, il Baigne dans un climat où la culture règne en maître, Les gènes de la poésie surgissent en l’âme d’AHCENE avec les compositions qu’il a signées en étant lycéen. Dès lors, la poésie ne cessera de l'accompagner. Avec CONTUSIONS il livre un ouvrage poétique touchant et prenant.
Quelques extraits :
01- Sans rendez-vous
Toi, qui d’elle-même s’invite
Sans aucun rendez-vous.
Toi, qui me rends visite
Dont j’ignore les dessous.
Toi, qui me réjouis sans limites,
Ton mérite dépasse le tout.
Tu vaques à tes affaires
Ignorant jusqu’à mon existence.
Tu atteints ce que tu espères,
Me laissant que des souffrances.
Tu décides du temps comme tu le préfères,
Te moquant toujours de mes préférences.
Même si on s’est habitué en permanence
Mon regard ne t’a guère admiré.
Nous faisons des concessions d’allégeance
Concernant nos communs intérêts.
Quelles que soient nos différences,
Je demeure ton fidèle passionné.
Je suis sensible envers toi
Bien que mes mains ne t’ont effleurée.
J’écrirai tout ce qui sort par ta voie
Bien que les oreilles n’ont rien écouté.
J’en ferai des poèmes toutefois,
Dont la longueur sera inégalée.
02- Apaise mon cœur
Apaise et soulage mon cœur
Toi qui viens sans tarder.
Vide ma mer en profondeur
De tout ce qu’elle a accumulé.
C’est bien toi mon libérateur,
C’est toi mon secours assuré.
04- Le besoin m’a inventé
Le besoin m’a inventé
Ayant une place réservée
Dans la vie de l’être humain.
De tous visages, il m’a doté,
Avec des formes variées,
L’histoire étant témoin.
05- L’argent
Nous savons que l’argent est un moyen
Et une nécessité pour tout individu.
Sa valeur est appréciée par le mesquin
Ou bien même les bourgeois reconnus
Quand aux richards je les plains
Il les déroute, et sont toujours à l’affût.
L’argent fait perdre le bon sens
Pour les riches des derniers temps.
Il les pousse, à vrai dire, à la démence,
Fonçant tel un sanglier menaçant.
Dans les airs, ils voudraient qu’ils s’élancent
Ou s’accrocher carrément au vent.
07- Les compagnons de tous bords
Quels individus n’ai-je fréquentés
Dans l’existence comme la mienne ?
Chez chacun d’eux, j’ai récolté
Conflit ardent ou paix certaine.
En conséquence, j’ai remarqué
Que cela vaut bien la peine.
09- Le maudit bip
Partir engendre l’anxiété,
Voir même l’empressement.
J’ai hâte de voir le jour levé
Pour apaiser mon tourment.
Je verrai ta face en vérité,
Mon cœur voltige constamment.
Ah ! Si en un clin d’œil pouvait survenir,
Le rendez-vous tant espéré!
Là, je laisserai mes bras venir
Pour te serrer à mes côtés.
Alors, je sentirai mes yeux s’ouvrir
Afin qu’ils se remplissent de ta beauté !
****
Dieu, en façonnant sa créature,
A bien su prendre ses dispositions.
Il l’a doté de deux oreilles à sa mesure
Et d’une seule bouche nécessairement.
C’est ainsi qu’il a clôturé sa procédure,
L’homme doit donc saisir sa raison.
11- Sois toi-même
Sois toi-même simplement,
Ne te mêle guère de la voisine.
Ne t’acharne point et évite l’émulation,
Qui veut se défouler, tambourine.
Tu connais qui t’a doté d’un nom
Quand il prête serment il ne le piétine.
13 - Toi, mon ombre
Oh ! Toi mon ombre
Qui chemine à mes côtés !
Oh ! Toi mon ombre
Qui m’accompagne sans arrêt !
Oh ! Toi mon ombre,
Toi, qui vénère mon identité !
15 -Sautes d’humeur
Souvent je suis pris par l’envie
De parler ou de me taire.
Temps paisible ou temps d’ennuis,
Notre allure s’accélère.
Sans cesse, ma cervelle se soucie
Dans l’arène des affaires.
****
Si la tête a grisonné,
C’est la misère qui l’a instruite.
Souvent, j’ai fait preuve de maturité,
Chose à laquelle tu te limites.
C’est chez-moi que tu trouveras les clés
De tout ce que tu sollicites.
- Mon cœur souffre le martyr
Mon cœur déborde d’amour,
Envers celle qui m’était indifférente.
Nos chemins se croisaient toujours,
A mes côtés, elle est souvent présente.
Sournoisement mon cœur, elle l’entoure,
Est-ce un rêve ou une relation évidente ?
20- Vingt-sept et demi
Même si mes yeux s’alourdissent
Tu sais que je ne dors jamais.
Tu es la source de leur supplice,
Tu es la cause de leur destinée.
Tu as sucé le sang quel supplice !
Laissant le corps très affaibli.
26- Tant mieux
Tant mieux, tu es la première d’où le mal vient,
Les choses, ainsi, me paraîtront transparentes.
Aujourd’hui vaut beaucoup mieux que demain,
A quoi bon toute parole insignifiante !
Que chacun de nous oriente son chemin,
Nous aurons l’un et l’autre une part évidente.
Ouf, ouf, ouf !
Je suis délivré de l’abjection.
Ouf, ouf, ouf !
Plus jamais d’harcèlement.
Ouf, ouf, ouf !
Mon cœur souffre, impuissant.
29- L’ouvrage détruit
Je regarde détruit mon ouvrage,
Sans dire un mot pour autant.
Je me remets à construire davantage
Sans peine ni épuisement.
Sobre et aucune larme ne se dégage,
La vie est encore pleine d’évènements.
31- La société
La société est à présent rouillée
Devenue, hélas, méconnaissable !
Sois patient et remarque à volonté,
Tu constateras un néant regrettable.
La rouille y est enracinée
Et rien ne reste de valable.
33 - Oh! Toi mon cœur qui gémit !
Sans tarder, ouvre donc ta porte,
Déverse vite ton sac de ce qu’il comporte,
On est prêt, les deux mains tendues.
Vers ton but, on t’escorte,
On te prêtera mains fortes
Jusqu’à retrouver les clefs perdues.
http://www.edilivre.com/doc/13698/Contusions/Ahcene-Marichehttp://www.wobook.com/WBtc25a2YF0QBl6F/Contusions.html