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 Ramadhan 2010 : un nouveau cauchemar financier

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MessageSujet: Ramadhan 2010 : un nouveau cauchemar financier   Ramadhan 2010 : un nouveau cauchemar financier EmptyLun 2 Aoû - 15:14

" Pourquoi le ramadhan 2010 sera un nouveau cauchemar financier pour les Algériens
Par Sonia Lyes

Depuis quelques semaines, le gouvernement tente de rassurer: le ramadhan 2010 sera différent des précédents. Les autorités affirment avoir pris toutes les dispositions pour permettre aux Algériens de vivre le mois sacré dans de bonnes conditions : importations de viandes, renforcement du dispositif de contrôle des commerçants, lutte contre la spéculation. Mais ces mesures sont insuffisantes. Le gouvernement ne s’est pas attaqué aux principales causes qui rendent chaque année le ramadhan insupportable pour les Algériens :

1. Le pouvoir d’achat. En Algérie, les produits de consommation ne sont pas plus chers que dans d’autres pays. Exemple : à 500 DA le kilo, la viande importée d’Inde est parmi les moins chères au monde. Dans les pays européens, pour l’équivalent en euro (moins de 5 euros) de cette somme, le consommateur n’accède qu’à une viande de mauvaise qualité ou à des parties boudées par le consommateur comme les abats.
Mais pour l’Algérien moyen, ce prix est trop élevé. Pourquoi ? L’explication réside dans le niveau des salaires et la valeur du dinar. Entre 1991 et 1994, l’Algérie a procédé à trois opérations de dévaluation de sa monnaie : 25% en septembre 1991, 50% en avril 1994 puis 15% en septembre de la même année. En 2008, la monnaie nationale a perdu près de 30% de sa valeur, avant de se stabiliser légèrement en 2009. Durant la même période, les salaires ont progressé faiblement. Une situation à l’origine de la dégringolade du pouvoir d’achat de la majorité des Algériens. Aujourd’hui, seuls les produits largement subventionnés comme le lait et la semoule sont accessibles à la majorité des bourses.

2. L’absence de production nationale. L’une des spécificités du ramadhan réside dans la forte hausse de la consommation des produits alimentaires. Or, l’Algérie ne produit presque rien. Même l’huile et le sucre ne sont pas produits localement : il s’agit d’une transformation de matières premières importées. En achetant 98% de sa consommation à l’étranger, l’Algérie importe également une inflation difficile à maîtriser. C’est cette inflation qui est à l’origine de la hausse des prix ces dernières années. Cette année, le gouvernement algérien a décidé de réduire fortement les importations. Là, ce sont les pénuries sur certains produits qui vont provoquer une hausse des prix. En réalité, la solution réside dans la création d’une véritable offre domestique. Mais une telle stratégie ne se met pas en place en quelques mois à coup de circulaires gouvernementales. Pour y parvenir, l’Algérie a besoin d’une véritable vision et d’une ambition réelle.

3. Un marché déstructuré sans mécanismes de régulation. Comment chaque année, le gouvernement va attendre les premiers jours du ramadhan pour désigner l’habituel bouc émissaire : les « spéculateurs ». Avant de promettre de sévir. Mais entre temps, le ramadhan sera terminé et les Algériens auront vécu un nouveau cauchemar.
Là encore, le gouvernement le sait, pour lutter contre la spéculation, il faudrait commencer par rendre les produits disponibles en augmentant fortement l’offre. Or, en l’absence d’une production locale et dans un contexte de réduction des importations – qui touche même les médicaments pour les cancéreux !-, une telle solution semble peu probable.
Concernant le niveau des prix, dans un marché libre, aucune loi ne peut empêcher un commerçant de vendre ses produits au-dessus d’un certain prix. Dans les économies libérales, l’Etat régulateur interdit et lutte contre le dumping (vente à perte), car considéré comme une pratique anticoncurrentielle. Les inspecteurs de la répression des fraudes, qui seront fortement mobilisés durant le ramadhan, pourront sanctionner des pratiques douteuses comme la tromperie sur la marchandise, la vente de produits périmés ou nom conformes. Mais les lois actuelles ne les autorisent pas à intervenir sur le niveau des prix. Et tant que l’Algérie ne possède pas de véritables supermarchés et des centrales d’achats structurés, ce problème va persister."
Sonia Lyes.
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