Edward Hopper (1882-1967) est né dans l’Etat de New York.Il fréquente la New York Scholl of Art dirigée par William Merritt Chase où il est l’élève d’ Henri Robert. Il s’intéresse à Manet, Daumier, Courbet, Degas, Gauguin, Van Gogh. Il est marqué par le mouvement Impressionniste avec Pissarro, Renoir, Sisley.
Entre 1906 et 1910 il fera plusieurs séjours à Paris. Contrairement à la plupart des étudiants américains de passage dans la capitale française, Hopper ne s’inscrit pas à l’Ecole des beaux-arts. Il part flâner dans les rues et peint et dessine ce qu’il voit, comme il le fera toute sa vie, des ponts, des monuments, des scènes de la vie quotidienne des parisiens.
De retour à New York il devient illustrateur pour des revues new-yorkaises.Il peint ses souvenirs de France, New York et la campagne américaine.
En 1924 il commence à peindre de façon réaliste la vie américaine de tous les jours, l’american way of life. Les œuvres peintes en extérieur deviennent rares. Son inspiration est simple. Depuis son appartement de Greenwich, qu’il habitera toute sa vie, il peint les toits de New York, les façades des immeubles, des stations d’essence, des chambres d’hôtels. Il s’inspire des attitudes des personnages et des angles de vue propres au cinéma.
Ses œuvres sont énigmatiques et traduisent l’angoisse des femmes et des hommes de l'Amérique de son époque. Aux couleurs froides et jeux de lumière, ses toiles sont peuplées de personnages solitaires ou absents, dans l’attente. Il s’intéresse aussi à l’architecture des maisons, de la ville, aux grands espaces.