Hamarikyu Onshi Teien Ce jardin de promenade construit au 17e siècle à l'embouchure de la rivière Sumida offre la particularité d'avoir un étang d'eau de mer alimenté par la marée du port de Tokyo, et par là même variant en fonction des heures. Sa proximité avec le quartier futuriste de Shiodome présente un contraste saisissant.
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Sujet: Re: Quelques Jardins Jeu 6 Jan - 0:32
Les Jardins Butchart de Victoria Canada Mme Butchart a transformé l'ancienne mine à ciel ouvert de son mari en jardins.
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Sujet: Re: Quelques Jardins Jeu 6 Jan - 0:37
Exbury Gardens Hampshire U.K. Avec sa collection Rotschild mondialement connue de rhododendrons,d’azalées et de camélias. Si les jardins sont spectaculaires et colorésau cours des mois d’été, ils sont également très intéressants en automne. Tout autour s’étend une forêt et une nature sauvage qui ont très peu changé depuis le Moyen-âge. Des villages pittoresques s’y égrènent.
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Sujet: Re: Quelques Jardins Jeu 6 Jan - 0:44
Jardin botanique de Singapour Le jardin botanique de Singapour est un vrai, grand jardin, digne de ce nom ! qui a été créé en 1822. Aujourd'hui, ce jardin de 63 hectares est le lieu de nombreuses essences tropicales. Une parcelle de six hectares, nommée "Rainforest" (jungle) est consacré à la végétation d'origine de l'île de Singapour. Certains arbres dépassent les 50 m de haut et on les a même équipé de paratonnerre pour les protéger de la foudre ! Le tout est laissé à l'état sauvage. Au ljardin des orchidées, plus de 1000 sortes et plus de 2000 hybrides y trouvent leur place ! D'ailleurs, une orchidée nommée Vanda Miss Joaquim a été appelée fleur nationale en 1981. Cette espèce avait été découverte en 1893 dans le jardin de Miss Agnes Joaquim.
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Sujet: Re: Quelques Jardins Jeu 6 Jan - 1:15
Les jardins de la Villa d’Este Tivoli Italie La Villa d'Este à Tivoli avec son palais et son jardin est un des témoignages les plus remarquables et complets de la culture de la Renaissance dans ce qu'elle a de plus raffiné. La Villa d'Este, de par sa conception novatrice et l'ingéniosité des ouvrages architecturaux de son jardin (fontaines, bassins, etc.), est un exemple incomparable de jardin italien du XVIe siècle. La Villa d'Este, un des premiers « giardini delle meraviglie », a servi très tôt de modèle pour le développement des jardins en Europe.
Merci à toi pour ce sujet très interessant qui nous change d'un certain quotidien.
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Sujet: Re: Quelques Jardins Sam 8 Jan - 20:09
Parc de Versailles Au XVIIe siècle, le roi Louis XIV souhaite s’installer à l’écart de Paris : il cherche pour cela un vaste espace pour construire un château à la mesure de son pouvoir : il choisit Versailles et le jardinier André Le Nôtre pour aménager un jardin à son goût. Ce dernier impose un style qui se diffuse en Europe : le jardin à la française. Mêlant buis, fleurs et gazons, les parterres de broderies, comme on les nomme, offrent au regard des courbes et des dessins qui rappellent des pavages de mosaïque. Le terrain étant marécageux, les travaux d’assèchement et de plantation d’arbres durent plusieurs années. Le Nôtre, dès le début des années 1660, fait venir des arbres adultes de la France entière. C'est ainsi que les ormes et les tilleuls proviennent de la forêt de Compiègne, les hêtres et les chênes du Dauphiné. De nombreux plants viennent des pépinières du domaine de Vaux-le-Vicomte. Dans les jardins de Versailles, la nature est apprivoisée : les parterres de fleurs sont géométriques, les allées rectilignes et les bassins symétriques. Les progrès des sciences et des mathématiques (René Descartes) se reflètent dans le parc de Versailles. Le Nôtre conçoit les bassins et les terrasses selon les règles de l’illusion d’optique : le Grand Canal semble proche lorsque le visiteur se trouve au pied du château. À l’époque de Louis XIV, plusieurs centaines d’ouvriers et de jardiniers (on parle de plus de mille; aujourd'hui, ils sont soixante-dix) devaient entretenir le parc.
Le Grand Canal Pièce d’eau en croix de 23 hectares et de 5,5 km de périphérie. Sa particularité est d’offrir un effet d’optique. Les bassins sont de tailles différentes, mais depuis le château, on les voit de la même taille. Le grand canal du château de Versailles a été creusé entre 1667 et 1680, il mesure 1 650 mètres de longueur sur 62 mètres de largeur. Tous les ans, le 5 septembre, le Soleil se couche dans l'alignement du Grand Canal. C'est le jour de naissance de Louis XIV.
Les bosquets Les bosquets de Versailles étaient autrefois appelés « chambres vertes ». Formées d’un véritable dédale d’allées, leurs grandes haies cachent des bassins, des jardins, des théâtres de verdure… créant ainsi un espace calme et intime, contrastant avec l’allée royale. Ils sont au nombre de 14, le plus connu est le Bosquet de la Salle de Bal (ou Bosquet des Rocailles):Des gradins de verdure rappelant les déclinaisons des 100 marches encerclent une piste de danse. Des pierres meulières d’Île-de-France attachées sur les parois de ces gradins servent de cascades, accompagnant ainsi la musique par la mélodie de l’eau. Ce bosquet est décoré par des incrustations de coquillages et de lapis-lazuli en provenance de Madagascar. Après la mort de Le Nôtre, son successeur Jules Hardouin-Mansart remplace la piste de danse par une petite île. Le roi âgé de près de 70 ans ne danse plus.
Les bassins et les fontaines À l’époque du Roi Soleil, les jardins en comptaient près de 2000 ; aujourd’hui, seules 1700 sont en activité, notamment les jours des Grandes Eaux Musicales. L’alimentation en eau des bassins constituait un grand défi au XVIIe siècle. 30 kilomètres de canalisations en plomb ou en fonte couraient sous le parc. Un réservoir se trouvait sur les toits plats du château. L’eau coulait grâce à la gravité vers les jardins situés en contrebas. D’autres réservoirs se trouvaient sous les terrasses. Tout un système d’aménagements hydrauliques, appelé la rivière du Roi Soleil fût créé pour apporter l’eau nécessaire à partir des étangs voisins. Le barrage sur la Bièvre avec les Etangs de La Minière était une autre source d’approvisionnement. Louis XIV ordonna même de détourner l’Eure, mais son projet avorta à cause de la guerre. La machine de Marly, constituée de 14 roues à aubes, permit d’acheminer l’eau de la Seine vers les bassins versaillais.
L’Orangerie C’est une partie du château où l’on rentre les arbres et les arbustes l’hiver . Cette orangerie a été construite avant même le château.
L’eau et l’ombre sont précieuses en Iran ; elles procurent de la fraîcheur dans ce pays au climat sec. Les Iraniens ont trouvé des moyens pour contrecarrer la lumière et la chaleur intenses du soleil pendant l’été : ces moyens s’appliquent en particulier dans le jardin.
I- Le jardin est un élément de l’architecture iranienne depuis des millénaires :
Un certain nombre d’éléments sont en faveur de cette affirmation. On a trouvé en Iran des pots en terre cuite datant du 4e millénaire avant J.C., sur lesquels on voit le dessin d’un bassin entouré d’arbres. Sur d’autres pots, il existe un dessin en forme de croix qui semble être la représentation de canaux, avec parfois un bassin dessiné à l’intersection des canaux.
Le jardin faisait partie de l’architecture iranienne au cours du 1er millénaire avant J.C. Il existe des preuves archéologiques à ce sujet à Pâssârgâd, à Persepolis, à Suse et dans d’autres sites archéologiques. Des textes écrits par des historiens grecs (en particulier Xénophon) au cours de l’Antiquité confirment également ce fait.
Il semble que les premiers jardins créés en Iran à l’époque achéménide étaient situés à Pâssârgâd, résidence de Cyrus Ier, fondateur de l’Empire Achéménide (559-530 avant J.C.). Les palais situés à Pâssârgâd étaient conçus et construits comme une série de pavillons situés au milieu de jardins et parterres aux formes géométriques, ainsi que des canaux et cours d’eau en pierre, l’ensemble constituant un parc avec différentes variétés de plantes et d’animaux. Les études récentes montrent que ce jardin fut probablement le modèle des jardins ultérieurs.
Les rois de la dynastie achéménide s’intéressaient à l’horticulture et à l’agriculture. Leur administration encourageait les efforts des satrapes, qui tentaient d’innover en matière de techniques d’irrigation, d’arboriculture et d’irrigation. Le jardin royal avait de plus un sens symbolique : l’idée que le Roi crée un jardin fertile sur une terre aride, qu’il soit à l’origine de la symétrie et de l’ordre, et qu’il soit donc le créateur d’une réplique sur la Terre du Paradis Divin, conférait au Roi une plus grande autorité et légitimité.
A l’époque des rois Achéménides, le jardin devint, pour la première fois, l’élément central de l’architecture. Dès lors, le jardin fit partie de la culture iranienne, et des générations successives de monarques asiatiques et européens, ou tout simplement des amoureux du jardin copièrent le concept et la forme architecturale des jardins perses.
Dès l’époque achéménide, l’idée d’un paradis terrestre se propagea dans la littérature et la langue des cultures autres que la culture iranienne. Le mot avestique "pairidaeza" migra vers les autres langues indo-européennes telles que le grec et le latin, mais aussi vers des langues sémitiques ; le mot Akkadien "pardesu", le mot hébreu "pardes" et le mot arabe "ferdows" ont pour origine ce mot persan. II- Les éléments constitutifs du jardin iranien : Les arbres et les fleurs
La lumière du soleil est un facteur important de structuration des jardins iraniens, et conditionne les textures et les formes choisies par l’architecte, le but étant de réduire l’impact des rayons solaires. Les arbres et les treilles servent donc d’ombrage naturel.
Dans les jardins iraniens, les arbres ont donc une grande valeur, non seulement pour l’ombre qu’ils fournissent mais aussi parce qu’ils attirent les oiseaux. Plus il y a d’arbres dans un jardin, plus les oiseaux qui habitent dans ce jardin sont nombreux. Et plus les arbres d’un jardin sont vieux, plus ce jardin a de la valeur.
Les arbres que l’on voit traditionnellement dans les jardins iraniens sont le cyprès -l’arbre iranien par excellence-, le platane, et toutes sortes d’arbres fruitiers, en particulier le grenadier, et souvent des vignes.
Les fleurs font également partie des éléments constitutifs des jardins, en particulier des arbustes tels que le rosier et le lilas.
Un tel jardin permet d’avoir une très belle floraison au printemps, et des fruits exquis en été.
L’eau, les canaux, le bassin
Mais sans eau, aucune plante ne peut survivre. Il ne pleut pas beaucoup dans la plupart des régions de l’Iran, d’où l’importance capitale de l’eau dans la constitution du jardin iranien.
Dans les régions arides, les Iraniens construisent des "ghanât" pour avoir accès à l’eau souterraine. Ce procédé -qui existe, semble-t-il, depuis l’époque achéménide consiste à creuser des puits successifs (une quarantaine au moins) les uns à côté des autres, à un niveau supérieur à la hauteur de la cité ou du village, à flanc de montagne, et à relier ces puits par des carrières souterraines, ce qui permet de faire monter l’eau de la nappe phréatique jusqu’à la surface de la terre, et de faire écouler l’eau avec un débit abondant et régulier. On achemine ensuite cette eau jusqu’aux habitations, terrains agricoles et jardins.
Les Iraniens construisent généralement un bassin au milieu du jardin, à l’intersection des rigoles à tracés réguliers qui acheminent l’eau du "ghanât" ; cette eau assure l’irrigation des plantes et se verse dans le bassin central. Le bassin est construit avec une légère pente, de manière à ce que l’excédant d’eau, une fois le bassin rempli, s’écoule à l’extérieur du bassin.
Les bassins iraniens ont deux caractéristiques typiques : la première caractéristique est une margelle à l’intérieur du bassin, tout autour de la bordure -qui permet aux gens de s’asseoir sur la bordure du bassin et de mettre leurs jambes à l’intérieur de l’eau pour se rafraîchir- ; la deuxième caractéristique est un petit canal qui entoure le bassin à l’extérieur de celui-ci et qui sert de trop-plein.
Le pavillon central
A l’époque de la dynastie Sassanide (224-641 après J.C.), on bâtissait dans le domaine réservé à la chasse du roi un pavillon, situé à l’intersection des chemins. On pense que cette forme structurée en quatre parties a inspiré la forme architecturale des jardins iraniens des siècles postérieurs, et que l’on nomme "tchahâr bâgh" , comportant quatre carrés de plantes et le bassin au milieu.
III- La présence du jardin dans l’art iranien :
Le jardin, cet élément fondamental de la culture iranienne, est présent dans toutes les formes artistiques iraniennes. Le tapis, les tissus, la peinture -en particulier la miniature- et la musique classique iranienne représentent souvent l’atmosphère et l’ambiance qui règnent dans les jardins iraniens : la sérénité règne, et l’on jouit du temps que l’on passe ensemble (en famille ou entre amis), assis à côté d’un bassin, à l’ombre d’arbres centenaires, à bavarder tout en buvant une boisson ou en mangeant des fruits, et à écouter le chant des oiseaux. C’est divin. Rien d’étonnant donc que jardin et paradis aient un même nom en persan.
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Sujet: Re: Quelques Jardins Jeu 13 Jan - 0:09
Les jardins de l'Andalousie Arabe
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Sujet: Re: Quelques Jardins Jeu 13 Jan - 0:16
Les jardins de l'Andalousie Arabe Admirez ce labyrinthe de tonnelles !
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Sujet: Re: Quelques Jardins Ven 14 Jan - 22:04
Cour des lions, Alhambra, Grenade La cour des lions était à l'origine un jardin, La végétation touffue que l'on voit sur cette gravure du 19ème siècle est plus fidèle à l'état d'origine que le gravier actuel.
Cour des lions, Alhambra, Grenade La cour des lions était à l'origine un jardin, La végétation touffue que l'on voit sur cette gravure du 19ème siècle est plus fidèle à l'état d'origine que le gravier actuel.
Magnifique ! ça donne une toute autre allure au site. Merci de cette information précieuse.
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Sujet: Re: Quelques Jardins Sam 15 Jan - 14:35
Le jardin exotique de Monaco Le Jardin Exotique de Monaco a su rester unique en son genre depuis son ouverture au public en 1933. Il rassemble en plein air, dans un cadre prestigieux, une grande variété de plantes dites « succulentes ». Les plantes succulentes sont des végétaux ayant développé plusieurs adaptations à des climats secs, dont la plus spectaculaire est celle de posséder un organe (feuille, tige) hypertrophié stockant des réserves d'eau. Les cactées (ou cactus) constituent la famille la plus représentative de cet ensemble. Elle se singularise par l'absence de feuilles remplacées par des épines. Les végétaux acclimatés dans ce Jardin sont originaires de plusieurs zones sèches lointaines (d'où le terme d' « exotique »). Les floraisons s'échelonnent pratiquement toute l'année en fonction du lieu d'origine de chaque espèce : hiver pour les Aloe et les Crassula africains, printemps et été pour la plupart des cactées. Contrairement à une idée largement répandue seule une petite partie des cactus fleurit de nuit. Nombreux sont ceux qui produisent de grandes fleurs colorées et diurnes.
Les jardins suspendus de Babylone (ou jardins suspendus de Sémiramis), dans l'Irak actuel, étaient considérés comme la deuxième des sept merveilles du monde.
Ils sont célébrés par Diodore de Sicile, Flavius Josèphe et Strabon, qui s'inspirent tous de sources plus anciennes. Ainsi Flavius Josèphe s'inspire des textes d'un prêtre du dieu Mardouk, Bérose qui vivait à Babylone une trentaine d'années après la conquête de la ville par Alexandre le Grand (fin du IVe siècle av. J.-C.).
C'est à ce prêtre que l'on doit la probable légende de la construction de ces jardins par Nabuchodonosor II afin de rappeler à son épouse Amytis de Mèdes les montagnes boisées de son pays natal.
Ce n'était pas réellement des jardiniers qui s'occupaient de l'entretien des jardins mais bien des esclaves qui entretenaient la végétation. Les jardins mesuraient 120 m². Sur la première terrasse de huit mètres, ils plantèrent des grands arbres, sur la deuxième de treize mètres, ils placèrent une quantité d'arbres fruitiers, sur les deux dernières terrasses poussaient des fleurs de toutes sortes.
Le Domaine du Rayol propose un voyage à travers des paysages s'inspirant des régions du monde de climat méditerranéen : bassin méditerranéen, Canaries, Californie, Australie, Afrique du Sud, Chili. Aménagé par le jardinier, botaniste, paysagiste, Gilles Clément proposant une nouvelle approche de l'art des jardins, en créant les jardins en fonction de la dynamique du végétal, de la diversité biologique des plantes et de leur perpétuel mouvement dans l'espace et dans le temps. Pour lui, le jardin n'est pas un musée où la nature serait domestiquée et les végétaux présentés en collection, mais bien un lieu de vie, de découverte, d'émerveillement pour rapprocher et réconcilier deux mondes vivants, celui des hommes et celui des plantes. « En embrassant la planète entière, enclos autonome et fragile, Gilles Clément appelle à mieux comprendre avant d'intervenir, à observer pour agir, à faire avec plutôt que contre la nature. (...) Diversité, mouvement, assemblage entre les êtres vivants : la nature offre les richesses de son paysage à l'homme-jardinier. (...) Prélever sans appauvrir, consommer sans dégrader, produire sans épuiser, vivre sans détruire. C'est possible » (Gilles Clément, « Le Jardin Planétaire »).