Un poème car à tout il faut un commencement

Ni la foi ni la science ne peuvent apporter de la lumière à notre esprit !
même le vieux soleil frissonnera devant l'obscurité de l'esprit !
J'avoue que j'ai eu le coeur serré en parcourant ce poème .

Bonjour Rawya. Combien fût notre questionnement sur l'existence quand on vient avec des livres divins nous attirer dans une communauté ou une autre avec la certitude de détenir la vérité sur l'existence ou plus encore sa raison d'être. Les non religieux diront que nous existons par les circonstances du hasard d'où le fusionnement des chromosomes pour ne pas aller dans d'autres explications qu'on connait. Selon eux, ce n'est que les circonstances du hasard des rencontres car sans cela nous n'aurions pas existé, toi ou moi, il y aurait eu d'autres apparences que nous. Ainsi nous poussons comme poussent les fleurs, les arbres soumis aux lois de la nature.
Mais les religieux, Dieu merci enfin commencent à composer ensemble pour donner une explication unique de la divinité, le monothéisme, de Dieu, l'Unique. Seul le Coran est resté indéfectible grâce à la perspicacité de Mohamed salla allah 3aleyhi wa salem pour le garder intact dans son cheminement dans le temps et l'espace. L'Evangile ou la Torah avaient été déformées.
Ainsi nous ne sommes rien qu'un esprit, un corps et un esprit, notre esprit n'étant qu'une parcelle de Dieu.
La lumière émane de Dieu et j'entends lumière intérieure et ne la perçoivent que les vrais croyants, c 'est cela la foi.
Je me souviens du décès de mon père Allah yerahmou et je le décris dans mon livre 'Ilda' à ses derniers instants, il voyait la lumière, il nous le disait et il voulait comme se jeter ou plonger dans cette lumière qu'il voyait et qui l'émerveillait et ma grand-mère et maman le retenaient pour qu'il ne tombe pas du lit et c'est ainsi qu'il rendit l'âme jusqu'au dernier souffle, il le disait il allait dans la lumière.

J'ai aussi un autre témoignage d'une amie, Allah yerhamha, professeur de Français qui m'avait raconté son coma et ce qu'elle avait vu. Elle était revenue à la vie car ce n'était pas encore le moment mais elle mourut 6mois après et voici le récit :

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre33020.html

Et bien entendu aux questions sur l'existence, Dieu, l'âme, la vie et la mort quelqu'un de très profond avait laissé ce message :

https://youtu.be/7MBhVoTmTGU

Merci Admin, sourire à la vie et du sourire jaillit la lumière.

De rien Fialyne.

Dans ce poème, on sent la sonorité des mots et les images sont puissantes. Elles présentent une à une la crise, sa montée, son éclatement jusqu'à la folie :

Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Merci Admin

De rien Fialyne.

Hugo demeure pour moi le plus grand poète d'expression française.

un souffle d'espoir !
des personnes qui arrivent à cohabiter malgré leur différence

Pas vraiment, puisque Rose "n'y pense plus" et Victor malgré les années, y pense encore. Je viens de découvrir ce poème et je le trouve quelque part, malgré le non aboutissement ici, ressemblant à une chanson contemporaine, que j'aime beaucoup, celle de Francis Cabrel, "La robe et l'échelle".

c'est lui qui dit qu'elle n'y pense pas, le fait qu'elle parrait insouciante, joyeuse !

enfin c'est mon interprétation, je ne connais pas l'histoire de rose.
moi aussi j'aime beaucoup cette chanson

Moi non plus je ne connais pas l'histoire, mais en m'en tenant au texte écrit entièrement sur le ton de l'incompréhension affective, on voit bien que Rose voulait des avances alors que le jeune homme n'avait pas compris.
Les derniers vers marquent l'insatisfaction résignée de Rose devant l'indifférence de Victor resté sourd (bois sourds) et puis les regrets de celui-ci après que le temps se soit longuement écoulé (vieille chanson).

Oui, tu as raison !

Puisque tout passe
de Rainer Maria Rilke

Puisque tout passe, faisons
la mélodie passagère;
celle qui nous désaltère,
aura de nous raison.

Chantons ce qui nous quitte
avec amour et art ;
soyons plus vite
que le rapide départ.

Ton Souvenir est comme un livre …
d'Albert SAMAIN

Ton Souvenir est comme un livre bien aimé,
Qu’on lit sans cesse, et qui jamais n’est refermé,
Un livre où l’on vit mieux sa vie, et qui vous hante
D’un rêve nostalgique, où l’âme se tourmente.

Je voudrais, convoitant l’impossible en mes voeux,
Enfermer dans un vers l’odeur de tes cheveux ;
Ciseler avec l’art patient des orfèvres
Une phrase infléchie au contour de tes lèvres ;

Emprisonner ce trouble et ces ondes d’émoi
Qu’en tombant de ton âme, un mot propage en moi ;
Dire quelle mer chante en vagues d’élégie
Au golfe de tes seins où je me réfugie ;
Dire, oh surtout ! tes yeux doux et tièdes parfois
Comme une après-midi d’automne dans les bois ;
De l’heure la plus chère enchâsser la relique,
Et, sur le piano, tel soir mélancolique,
Ressusciter l’écho presque religieux
D’un ancien baiser attardé sur tes yeux.

La bonne chanson - IV
Paul Verlaine

Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore,
Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien
Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,

C'en est fait à présent des funestes pensées,
C'en est fait des mauvais rêves, ah ! c'en est fait
Surtout de l'ironie et des lèvres pincées
Et des mots où l'esprit sans l'âme triomphait.

Arrière aussi les poings crispés et la colère
À propos des méchants et des sots rencontrés ;
Arrière la rancune abominable ! arrière
L'oubli qu'on cherche en des breuvages exécrés !

Car je veux, maintenant qu'un Être de lumière
A dans ma nuit profonde émis cette clarté
D'une amour à la fois immortelle et première,
De par la grâce, le sourire et la bonté,

Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces,
Par toi conduit, ô main où tremblera ma main,
Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses
Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ;

Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie,
Vers le but où le sort dirigera mes pas,
Sans violence, sans remords et sans envie :
Ce sera le devoir heureux aux gais combats.

Et comme, pour bercer les lenteurs de la route,
Je chanterai des airs ingénus, je me dis
Qu'elle m'écoutera sans déplaisir sans doute ;
Et vraiment je ne veux pas d'autre Paradis.

C'est très sage ;
Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie,
Vers le but où le sort dirigera mes pas,
Sans violence, sans remords et sans envie :
Ce sera le devoir heureux aux gais combats.

Merci de ce beau poème de Verlaine